lundi 31 janvier 2011

Révolutions : comme un cheval au galop ?

MoneyWeek
La révolution du jasmin va-t-elle atteindre l'Egypte ?
La contagion va-t-elle toucher d'autres pays de la région ?
Les manifestations se multiplient et ne semblent pas pouvoir être enrayées par le couvre-feu.
Les peuples tunisien et égyptien sont en train d'écrire les pages des premières révolutions
de ce 21ème siècle.
Ces révolutions résultent de la crise qui secoue le système capitaliste mondial :
des révoltes de la misère et l'oppression des dictatures.

De nombreuses similitudes entre les deux pays :
le régime autoritaire et répressif par la peur de la menace islamiste :
En Tunisie, les jeunes, les chômeurs (un chômage de près de 30%) une dictature sanglante
a été abattue. En Egypte, un chômage à 9%.
La mobilisation est moins forte en Egypte qu'elle ne l'a été en Tunisie,
Le rôle de l'armée : Elle n'était pas au pouvoir en Tunisie, elle l'est en Egypte.

la hausse spéculative du prix des aliments a favorisé un processus mondial de création
de la famine qui frappe des pays d'Afrique et du monde arabe, une corruption grandissante,
la population vit au dessous du seuil de pauvreté, des promesses qui ne sont pas jugées
crédibles.
Ni les mesures de couvre-feu ni celles de brouillages Internet ne suffiront à calmer les esprits.
L'irruption de la technologie dans le comportement des individus comme des peuples :
l'utilisation d'Internet et des réseaux sociaux pour informer, rassembler, ameuter,
le rôle des téléphones portables dans le transfert des nouvelles est stupéfiant.
Il faut instaurer un processus démocratique avec tous les droits et libertés démocratiques
fondamentales.
Le risque d'embrasement du Proche-Orient est réel.
La relève par Mohammed El-Baradei, prix Nobel de la paix qui s'est opposé à la guerre
d'Irak est peut être un immense espoir.

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