Delta du fleuve Rouge, au Vietnam
NouvelObs
Sept millions d'habitants de la région d'Hanoï pourraient souffrir du même empoisonnement
sournois que des millions de Bangladeshis, via la consommation d'eau contaminée par de l'arsenic.
Dès 1998, le problème de la contimination de l'eau par l'arsenic a été repéré
à Hanoï. Une étude a été lancée en 2005 pour mesurer les concentrations en arsenic, mais
aussi en manganèse, fer, phosphate ou sélénium de l'eau pompée.
L'arsenic dans l'eau de boisson provoque un empoisonnement chronique qui est à l'origine
de cancers de la peau, du poumon, de la vessie ou du rein. Il entraîne aussi des
changements de pigmentation ou un épaississement de la peau.
Une étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences montre que
3 millions de personnes habitant la région très peuplée du delta du fleuve rouge au Vietnam,
consomment de l'eau contenant des taux d'arsenic supérieurs à 10 microgrammes par
litre (le seuil fixé par l'OMS).
Un million d'habitants sont exposés à plus de 50 mg par litre d'eau.
Un million d'habitants sont exposés à plus de 50 mg par litre d'eau.
L'une des solutions pour éviter l'arsenic est de pomper dans les poches
aquifères les plus profondes, qui sont saines.
A Hanoï, la surexploitation de ces réserves a provoqué une migration de l'arsenic vers
les couches plus profondes. Ils plaident pour la mise en place de système de retraitement
de l'eau afin d'assurer une gestion plus durable de cette précieuse ressource.
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