Un phénomène prend de l'ampleur en Espagne: le don de son corps à la science. L'augmentation du coût d'un enterrement ces derniers temps motive les gens à faire cette démarche car les universités de médecine prennent en charge la préparation et la mise en bière du corps. Les familles conservent ainsi un pécule plus important et n'ont pas à se soucier des démarches. Résultat: les universités espagnoles sont submergées de dons.
C'est l'occasion de parler de la législation française à ce sujet.
Utilisés aussi bien pour l'enseignement que pour la mise en place de nouvelles techniques opératoires, les dons de corps permettent au corps médical d'évoluer.
En France, l'acte de donation peut être engagé par toute personne majeure n'étant pas sous tutelle. Il suffit pour cela de contacter par écrit l'école de son choix qui retournera un formulaire de don contre lequel une carte de don sera remise et qui devra être portée sur soi. A tout moment de sa vie le donneur peut revenir sur sa décision par simple lettre à l'établissement auquel il souhaiter donner son corps.
Tout comme en Espagne, les corps sont préparés par des professionnels et mis en attente jusqu'à ce que l'établissement en aie besoin. A la fin de la séance de travail, les praticiens restaurent l'intégrité des corps utilisés qui retournent dans un parcours mortuaire normal. Les corps utilisés en anatomie sont quant à eux emmenés au crématorium. Les cendres seront dispersées au cimetière de Thiais (94) dans une division prévue à cet effet. Depuis peu les familles peuvent récupérer les cendres du défunt si la demande en a été faite par écrit auparavant.
Le don de corps n'engage aucune contrepartie pécuniaire pour l'une ou l'autre des parties.
Plus d'information sur le cite du centre des dons de l'Université Paris Descartes
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