Dubaï demande un moratoire sur sa dette

Maxisciences

Luxueuse oasis de tous les excès, avec ses pistes de ski intérieures, ses îles artificielles et ses chantiers pharaoniques, Dubaï croule aujourd'hui sous les dettes.

La menace de faillite de l'émirat jette le doute sur d'autres pays du Golfe, où le pétrole devrait à nouveau faire toute la différence.

Petit pays dépourvu du précieux or noir, Dubaï à l'inverse des pays de le la région a construit

sa fortune beaucoup plus grâce à la finance et à l'immobilier. Dubaï a vécu à crédit pour s'imposer comme la plaque tournante financière de la région, un aimant à investissements, touristes de luxe et travailleurs étrangers.

Le Burj Dubaï, le plus haut gratte-ciel du monde dont Dubaï s'enorgueillissait.
Aujourd'hui on annule projet de construction sur projet de construction, les expatriés

partent en masse.

Jusqu'à ce que le conglomérat Dubai World, moteur financier de l'émirat demande cette semaine un moratoire de six mois pour rembourser ses 60 milliards de dollars de dettes (40 milliards d'euros).

La déconfiture du pays va avoir des conséquences négatives pour tout le monde dans la

région car elle souligne l'opacité des comptes de Dubaï et des Emirats arabes unis, qui

brassent pourtant des centaines de milliards de dollars d'investissements.

C'est d'Abou Dhabi que vient le salut de Dubaï qui évalue le risque politique pour les

investisseurs étrangers dans le Golfe. Désormais, "Abou Dhabi est clairement l'émirat

dominant" du tandem.
L'émirat pétrolier a déjà prêté 10 milliards de dollars à son voisin cette année pour affronter

la récession.

Le risque d'une faillite de l'Etat semble éloigné, les membres de cette zone sont solidaires financièrement. Cependant le risque d'une crise de confiance n'est pas exclu nous

informe la Vie Financière( Money Week).