lundi 17 janvier 2011

Tunisie : malgré la chute de Ben Ali, le climat reste très tendu

Des personnes volent des produits dans un magasin détruit à Tunis le 15 janvier 2011.
20 minutes.fr
Tunis et sa banlieue se sont réveillés dans le calme dimanche, deux jours après la fuite précipitée de Ben Ali vendredi soir. L'armée tente de rétablir le calme.
Les violences ont repris à Tunis. Un groupe d'individus cachés a ouvert le feu sur les
policiers. Des voitures roulent dans le rue en dépit du couvre-feu et les occupants cagoulés
tirent des coups de feu sur les maisons.
Dans certaines rues, des citoyens ont improvisé eux-mêmes des barrages pour se protéger du pillage et de la violence dus à la défaillance des forces de l'ordre.
Des vigiles fouillent les voitures.

la transition politique s'organise pas à pas. En 24 heures, la Tunisie aura eu trois
présidents : Zine el-Abidine Ben Ali, renversé par le rue vendredi 14 janvier 2011 au soir,
Mohamed Ghannouchi l'ancien Premier ministre, puis finalement Foued Mebazza, chef du
Parlement tunisien et président par intérim.

Foued Mebazza s'est engagé à respecter la constitution et a promis un gouvernement d'union nationale dans l'intérêt supérieur du pays. Il a demandé au Premier Ministre
Mohamed Ghannouchi de former un gouvernement de coalition.

Mohammed Ghannouchi réunit aujourd'hui les représentants des partis politiques et de la société civile pour désigner les personnalités qui seront chargées de conduire le processus de transition jusqu'aux élections, prévues dans un délai de 60 jours.
Les leaders ont 60 jours pour organiser des élections présidentielles.

"Tous les Tunisiens sans exception et sans exclusive" seront associés au processus politique a affirmé le président tunisien par intérim.

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