vendredi 7 janvier 2011

Renault : nid d'espion ?


photo Miguel MEDINA/AFP
un modèle 100% électrique au design spectaculaire.
A la demande du gouvernement toutes les sociétés profitant d'argent public doivent être
vigilantes en matière d'espionnage industriel, protection des brevets.
Un porte parole du groupe Renault a confirmé qu'une alerte éthique avait été transmise au Comité de déontologie.
Trois dirigeants du groupe ont été mis à pied. Une mesure exceptionnelle liée à des
soupçons de diffusion d'information sur son programme de véhicules électriques.
L'affaire qui couve depuis plusieurs mois touche au plus haut niveau l'encadrement du
constructeur.
La vente de secrets industriels serait particulièrement préjudiciable au
programme de Renault sur le véhicule électrique, technologie désormais incontournable et devenue centrale dans la stratégie du groupe.
Eric Besson, ministre de l'Industrie évoque "un péril pour l'industrie française", une
affaire sérieuse, une guerre économique, là pour le coup, parfois outrancière, est adaptée.
Le groupe s'inquiète pour son programme électrique.

A ce stade on ne sait toujours pas pour quel groupe ils travaillaient.
En France, la présomption d'innocence existe.
Les trois cadres du groupe ne peuvent être placés en garde à vue que dans le cadre d'une procédure judiciaire qui n'a pas encore été ouverte à ce jour.
Si les soupçons étaient avérés, il s'agirait de l'une des plus grosses affaires d'espionnage industriel de ces dernières années en France.
Le ministre de l'industrie, Eric Besson, a clairement dit que la DCRI n'a pas été officiellement saisie et que l'Etat ne porterait pas plainte avec Renault dans l'affaire d'espionnage industriel qui frappe le constructeur automobile français.

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