samedi 15 janvier 2011

Tunisie : révolution du jasmin. Ben Ali a quitté le pouvoir et la Tunisie

24 heures ont complètement changé la situation de la Tunisie
.
Une victoire démocratique pour la "rue arabe" après un mois de contestation courageuse des Tunisiens.
Le mouvement de révolte sociale a débuté le 17 décembre après l'immolation par le feu d'un jeune marchand de rue de Sidi Bouzid dans le centre-ouest, à 265km de Tunis, qui protestait
contre la saisie de sa marchandise par la police. des manifestations populaires se sont
enchaînées ainsi que la répression violente de la police.

La terreur, l'accroissement des inégalités, l'absence totale de démocratie,
l'accaparement des richesses par quelques familles, autant de souffrances imposées au
peuple Tunisien qui aspire au départ de Ben Ali.
Le 10 janvier, le gouvernement a pris la décision de briser les émeutes par la force, les snipers ont commis l'irréparable.
Le 11 janvier, tout ce que la Tunisie comptait d'hommes de 14 à 40 ans s'est répandu
dans les rues au péril de leur vie , bravant les forces spéciales et leurs snipers chargés de les mâter.
La rumeur tunisoise parle d'une centaine de morts.
Le 12 janvier, l'armée a décidé de ne pas suivre le dictateur en ne prêtant pas main-forte aux policiers du régime, d'où la démission du Chef d'état-major de l'armée de terre,
le général Rachid Ammar.

Le 14 janvier, chute du régime honni.
La Tunisie de Ben Ali était une dictature.
Le peuple a exigé le départ de ce tyran dont il ne voulait plus depuis longtemps.
la révolution de jasmin qui a été réprimé dans la violence, un jeune qui s'est immolé
a fait tomber le président de la Tunisie
M. Ben Ali a fui la Tunisie après 23 ans de règne sans partage et a trouvé refuge en Arabie Saoudite. Ryad a accueilli M. Ben Ali qui lui a demandé l'asile politique. Le Royaume
Saoudien apporte sa solidarité avec ce peuple tunisien courageux.
M. Ben Ali devenue personne non grata en France, Paris lui a refusé l'accès à son sol
ne souhaitant pas mécontenter la communauté tunisienne.
Le centre de Tunis vient de connaître une nuit de destruction et de pillage mené par des personnes encagoulées. Des appels à l'armée qui a protègé contre ces bandes recherche
l' identité des casseurs qui ont sévi et essaie de rétablir l'ordre public.
Tout est possible quant à ces bandes casseuses.
Le 15 janvier, la Tunisie s'est réveillée assommée et inquiète pour son avenir.
Quel avenir politique pour le pays ?
l'incertitude plane :
une véritable démocratie politique ?
que feront les islamistes dans la révolution du jasmin ?

La Tunisie doit réapprendre la démocratie, dans l'intérêt d'une construction d'un
avenir serein. Tout est possible.

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