MoneyWeek Simone Wapler
Il s'agissait pour la Grève non pas de savoir "si" elle allait faire faillite mais "quand".
A ce stade, le mot faillite n'apparaît pas dans les titres des journaux.
L'Agefi et le Monde.fr du 20 janvier parlent de "Restruction", "rachat d'obligations"
A ce stade, le mot faillite n'apparaît pas dans les titres des journaux.
L'Agefi et le Monde.fr du 20 janvier parlent de "Restruction", "rachat d'obligations"
le Financial Times et le Wall Street Journal titrent "le tabou de la restructuration".
Peu importe ces euphémismes
Peu importe ces euphémismes
-- restructuration, décote, moratoire --
Pour un Etat, ils sont tous synonymes de faillite.
Jacques Cailloux, chef économiste Europe de la Royal Bank of Scotland, explique le
Jacques Cailloux, chef économiste Europe de la Royal Bank of Scotland, explique le
procédé : L'EFSF rachète sur le marché de la dette grecque à 80% du nominal puis
la revend à la Grèce à 90% de ce nominal.
Le marché perd 20 (il accepte de vendre 80 ce qui vaut 100)
L'EFSF gagne 10 : il achète 80 et revend 90
La Grèce qui devait 100 ne doit plus 90.
Magique la Finance ...
L'EFSF , n'a pas d'argent, il est alimenté par des pays qui sont obligés de lever de la dette
(puisque tout le monde est en déficit, même l'Allemagne).
Le marché (les banques européennes et la Banque centrale).
Les créanciers et les créditeurs se rajoutent des dettes pour fournir des liquidités.
Il s'agit d'une crise de solvabilité des Etats, pas de liquidité.
Il s'agit d'une crise de solvabilité des Etats, pas de liquidité.
Le Financial Times mentionne que la restruction envisagée rayera 12,5 milliards d'euros de dette grecque, ce qui ramènera son ratio d'endettement de 158% à ... 153%
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