La situation difficile issue de la colère populaire contre le Président Moubarak et son
régime, expose une partie de l'économie égyptienne à un grave danger.
L'Egypte ne fonctionne plus ou au ralenti dans les secteurs industriels et des services :
Les groupes étrangers stoppent leurs activités :
le géant danois maritime et pétrolier Moeller-Maersk a annoncé l'arrêt provisoire de ses activités,
le cimentier français Lafarge,
le constructeur automobile japonais Nissan.
Les émeutes perturbent les acheminements de pétrole via le canal de Suez.
L'Egypte n'est pas un gros producteur de pétrole mais elle voit passer chaque jour près d'un million de barils par le Canal de Suez depuis le Golfe jusqu'à la Méditeranée.
Les opérations portuaires sont ralenties alors que transitent chaque jour par le canal de Suez, près de 34000 bateaux.
En 2009, 2700 pétroliers transportant 29 millions de tonnes de brut.
Par ailleurs, les navires ne trouvent plus, dans le port de Suez, d'escortes militaires capables d'assurer leur protection lors de la traversée du golfe d'Aden dont les eaux sont sillonnées par les pirates.
Par ailleurs, les navires ne trouvent plus, dans le port de Suez, d'escortes militaires capables d'assurer leur protection lors de la traversée du golfe d'Aden dont les eaux sont sillonnées par les pirates.
L'aggravation de la situation en Egypte pourrait entraîner le blocage de routes pétrolières
stratégiques et générer une "pénurie" de brut si les autorités égyptiennes venaient à perdre
le contrôle du canal de Suez.
Plus la situation devient trouble en Egypte et plus le baril de pétrole grimpe.
L'Opep est également préoccupée mais serait prête à accroître sa production.
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