L'Europe s'efforce de résoudre le problème de la dette de la Grèce :
330 milliards de dette (120% du PIB) alors que
les Etats-Unis sont à trois jours de la date butoir du 2 août fixée par le Trésor américain qui
craint un défaut de paiement de la dette américaine :
14.000 milliards de dollars de dette (100% du PIB)
et ne semble pas trouver un accord politique pour éviter l'accident financier.
Le "plafond de la dette" :
Pour financer la différence entre les recettes et les dépenses, l 'administration fédérale
américaine émet des titres de dettes :
(des obligations, ou Bons du Trésor).
L'endettement s'accroît d'années en années. L'ultimatum du 2 août signifié par les
parlementaires américains, ce fameux "plafond de la dette", au-delà duquel l'Etat
fédéral n'a plus le droit d'émettre des obligations sera atteint dans 3 jours.
Ce plafond global a été fixé depuis 1917 par le Congrès et le plafond de la dette a été
relevé 74 fois depuis 1917.
Depuis février 2010, il est fixé à 13.294.000 milliards de dollars. En réalité il a été atteint
le 16 mai 2011 mais le Secrétaire au Trésor Timothy Geithner a gagné du temps en
cessant provisoirement d'alimenter certaines réserves prévues pour les retraites de
fonctionnaires fédéraux.
Personne sur la planète finance ne considère encore les Etats-Unis comme étant en
situation critique. Les créanciers refusent de lui prêter de l'argent.
Le bras de fer sur le relèvement du plafond de la dette américaine se poursuit entre le
camp démocrate et les républicains.
Le Trésor a atteint son plafond d'endettement en mai et a besoin du feu vert du Congrès
pour emprunter davantage, ce qui fait courir aux Etats Unis un risque de défaut de paiement
vis à vis de leurs créanciers.
La Chine, premier créancier des Etats-Unis, s'inquiète.
Et si les Etats Unis faisaient faillite, que se passerait-il ?
des retraites qui cesseraient d'être versées, des programmes sociaux bloqués et des
indigents abandonnés dans la pire des précarités nous informe TF1 news.
En attendant, les marchés mondiaux observent.
"La crédibilité des Etats-Unis souffrirait sur les marchés financiers et les taux d'intérêts
demandés par les investisseurs grimperaient immanquablement.
En résumé, ce serait une cata" nous explique Rue89.
La constitution américaine autorise M. Obama à imposer une hausse du plafond de la
dette pour éviter un défaut de paiement du pays, mais le président a pour l'instant
rejeté cette option nous dit LeMonde.fr
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