Le vent du printemps arabe parti de Tunisie est parvenu jusqu'aux confins du Proche
Orient, dans une petite ville Syrienne à la frontière de la Jordanie : Deraa
nous informe Le nouvel Observateur.
La répression de la révolution syrienne a fait plus de 1300 morts et 10.000 prisonniers
selon les ONG.
A Deera, les autorités ont découvert que des enfants avaient écrit sur un
mur de leur école "A bas Assad". Ils ont enlevé quinze enfants de moins de 12 ans.
3 semaines après leur disparition, les parents ont pu rencontrer le chef de la sécurité
3 semaines après leur disparition, les parents ont pu rencontrer le chef de la sécurité
locale qui leur a répondu :
"Oubliez vos enfants, allez en faire d'autres, et si vous n'en êtes pas capable, amenez-nous
vos femmes, on le fera pour vous" raconte Ashraf Almoukdad en exil.
Des paroles de souffrance pour les parents qui vont embraser la ville.
9 enfants ont été relâchés, tous couverts de blessures, on leur avait arrachés les ongles.
6 sont toujours disparus et peut être morts.
6 sont toujours disparus et peut être morts.
Hamza 13 ans, lui ne reverra jamais ses parents. Son corps émasculé, criblé de balles
couvert de marques de coups a été rendu à sa famille.
Hamza al Khatib est devenu une figure emblématique du combat syrien pour la liberté et la démocratie, de la lutte contre la répression.
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