Dans l'estuaire de la rivière Le Gouessant, à Morieux dans les Côtes d'Armor a été
retrouvé un 36ème cadavre de sanglier.
Les scientifiques ont multiplié les prélèvements en divers endroits de l'estuaire et
sont sur la piste de cyanobactéries. Les végétaux toxiques sont pointés du
doigt.
D'après l'autopsie pratiquée sur 18 des 36 sangliers, l'origine est bien toxique. Les
animaux sont morts d'emphysèmes, de congestions et d'oedèmes pulmonaires.
Trois pistes : le H2S, hydrogène sulfuré produit de la décomposition des algues vertes,
la présence de cyanobactéries (micro-algues) dans les plans d'eau en amont,
un éventuel empoisonnement.
Les cyanobactéries sont capables de produire des toxines. Elles sont
nommées cyanophycées de cyan (bleu) et phycées (algues) et prolifèrent avec des
éléments nutritifs tels que l'azote et le phosphore lorsque l'eau dépasse 15°C.
Un taux de cyanobactéries au-dessus du seuil d'alerte mais en dessous du
seuil de danger a été relevé après l'analyse d'une retenue d'eau, proche du site ou
18 sangliers sont morts.
"En pourrissant, les algues vertes dégagent un jus noir qui s'infiltre dans le sable et
forme une vase qui peut être fortement chargée en hydrogène sulfuré. Les algues vertes
étant favorisée par la pollution de nitrates libèrent des endotoxines potentiellement
dangereuses pour l'homme et les animaux" nous explique MaxiSciences.
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