jeudi 14 juillet 2011

93 : les puces de Saint-Ouen, l'armurerie historique

Le Parisien
En mars 2011, le tribunal de Bobigny ordonnait la fermeture des deux armureries des puces
de Saint-Ouen, rue Henri-Fabre, le long du périphérique.
Elle avait 45 jours pour écouler son stock auprès des professionnels ou à l'Etat.
Des centaines d'armes ont été confisquées mardi 11 juillet au soir dans l'armurerie historique des puces, un commerce accusé d'être à l'origine de troubles à l'ordre et à la
sécurité publique.
Des armes de 5ème catégorie : armes à canon,
de 6e catégorie : armes blanches,
de 7ème catégorie : armes d'alarme,
des carabines, une soixantaine de poings américains, plus de 500 bombes lacrymogènes,
des katanas (sabres), des arbalètes, des nunchakus, des couteaux, des milliers de cartouches,
près de 80 pistolets et revolvers.

Les déboires de Gilberte Souffir, appelée Mme Lafeuille, l'armurière historique des puces
ont débuté l'été dernier lorsqu'une descente de police liste des irrégularités :
travail dissimulé, altération de la vérité dans un écrit, faux certificats médicaux ...
La décision de retirer l'autorisation de vendre des armes avait été retiré à la commerçante.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire