Laissant derrière lui un pays ravagé, Silvio Berlusconi annonce son retrait de la
vie politique en 2013 nous annonce le nouvel Observateur.
Le troisième mandat du "Cavaliere" s'achève dans une dérive un peu pathétique
et peu rassurante pour les Italiens" nous dit La Voix du Nord.
L'affaiblissement soudain de l'Italie sur les places financières , le Cavalière est
invisible et son gouvernement est obligé de faire voter en catastrophe un plan de
rigueur.
Les doutes des marchés font chuter la bourse, les titres bancaires dégringolent
à nouveau, l'écart entre les titres italiens et les titres allemands dépasse la barre
des 300 points.
L'heure est grave. La crise de la dette atteint la 3ème économie de la zone
euro, l'Italie aux côtés du Portugal, de l'Irlande, de la Grèce et de l'Espagne, fait partie
des "PIIGS" (Portugal, Ireland, Italy, Greece, Spain)
pour désigner les pays de l'Union Européenne qui se sont vus comme manquant de
discipline fiscale et avaient régulièrement un important déficit commercial, un taux
de chômage élevé.
Les investisseurs internationaux n'ont plus aucune confiance dans la capacité de ces
5 états à rembourser leurs dettes.
Le Sénat italien a donné un premier feu vert à une drastique cure d'austérité
après un premier plan de rigueur adopté l'an dernier.
Une énorme dette publique de près de 1900 milliards d'euros, environ
120% du PIB, le chômage italien 8,3% . Des coupes seront effectuées dans les niches
fiscales tandis que les stock-options seront taxées plus sévèrement.
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