vendredi 18 février 2011

Iran, Bahreïn, Yémen, le monde arabo-musulman a envie de démocratie

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En Iran, à Bahreïn, au Yémen, dans tout le monde arabo musulman retentissent désormais l'éviction de deux autocrates Zine El Abidine Ben Ali en Tunisie et Hosni Moubarak en Egypte.
Les révoltes sont contrées par une violente répression.
Mais si le ras-le-bol et l'envie de démocratie sont les mêmes, les situations, objectifs et
aspirations dans ces trois pays sont différents.
En attendant le tour de l'Algérie ...
En Iran, sous prétexte de fêter la chute du "raïs" égyptien, l'opposition écrasée et réprimée
d'Iran est redescendue dans les rues pour des affrontements avec les forces de sécurité
du régime des mollahs.
Dans le royaume de Bahreïn, les manifestants ont réclamé plus de liberté et des réformes.
Ils n'ont pas réclamé le renversement de la monarchie, aspirant à ce que le pouvoir
décisionnaire passe au Parlement et que la femille royale cesse d'avoir la haute main sur
les portefeuilles ministériels de premier plan.
La dynastie régnante est sunnite tandis que 70% de la population est chiite et se plaint de
discrimination .
Au Yémen, plus pauvre des pays du monde arabe, les protestataires appelaient au départ
de leur président, aux commandes depuis 32 ans.
En Algérie, l'opposition algérienne appelle à une nouvelle marche dans les rues d'Alger
le 19 février malgré les promesses du pouvoir de lever l'état d'urgence et de mesures pour répondre aux attentes des Algériens. L'Algérie est gouvernée depuis l'indépendance en 1962 par un régime soutenu par les
militaires avec de timides ouvertures à une démocratisation. Son président, Abdelaziz
Bouteflika est au pouvoir depuis 12 ans.
Au Maroc, une vingtaine d'associations civiles et des droits de l'Homme vont participer à la
marche pacifique le dimanche 20 février afin de réclamer "le respect de la volonté des
citoyennes et des citoyens marocains de manifester pacifiquement ainsi que leur droit
d'exprimer d'une manière civilisée sur leurs aspirations à un Etat, où ils jouissent de la
liberté, la dignité et des droits les plus élémentaires".

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