samedi 5 février 2011

le monde arabe aspire à la liberté : la Tunisie, l'Egypte ...

Révolution du monde arabe : Compte à rebours pour la disparition d’Israël…

Révolution du monde arabe
L'exemple tunisien "la révolution du jasmin" semble inspirer au-delà des frontières, les cairotes remplissent la place Tarir :
"la révolution du papyrus", crise économique, crise politique, crise sociale : des centaines
de milliers d'Egyptiens, le peuple ne plie pas : révolte de la faim, révolte politique.
l'armée a lâché Moubarak.
C'est une page qui se tourne.
Un changement de pouvoir avec des élections. Le système ira vers un processus
transitoire et l'armée prend en main la transition.

Le tremblement de terre qui secoue le monde arabe, ce mouvement de fond qui concerne toute la société arabo-musulmane a surpris par
sa rapidité : 1 semaine depuis le départ de Ben Ali.
Egypte, Algérie, Jordanie, Yémen.
Tous ces mouvements ont un point commun : ils combattent des dictatures, la misère,
le chômage, l'oppression.
Les peuples arabo-musulmans, toute une zone allant de la Mauritanie à la région du Golfe, n'acceptent plus d'être soumis au service de ce système financier.
Ils recherchent la liberté et s'opposent à l' appropriation des richesses par une minorité, à la corruption. Une désespérance de la population qui ne voit pas la croissance du pays qui est réelle.
Une fracture mondiale qui peut faire tache d'huile ?
Aujourd'hui dans le monde arabe, plus rien ne sera comme avant.
Le monde est présent dans la culture arabe et c'est quelque chose de nouveau.
Internet, les réseaux sociaux permettent de créer des évènements et remplacent les médias traditionnels.

Il faut mesurer de vrais transformations comme en Turquie. L'Etat séparée de la religion.
Islamisme et démocratie, on peut faire cohabiter une société qui s'islamise et une vraie
démocratie dans la vie quotidienne, ce n'est pas incompatible.
Il y a beaucoup d'espoir avec ce vent de liberté. Le peuple n'était pas prêt à la liberté, mais il n'était pas non plus prêt à la révolution.
On ne remplace pas la dictature par l'islamisation mais peut-être par une autre forme de démocratie.


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