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Proche Orient
Des milliers d'opposants étaient rassemblés dans le centre de Manama, capitale du Barheïn.
"Le peuple veut la chute du régime", répétaient les manifestants de ce petit royaume
du Golfe à majorité chiite, gouverné par une dynastie sunnite, qui reprenaient les slogans entendus en Egypte.
Les internautes avaient appelé sur Facebook à participer en masse aux obsèques du
jeune homme, puis à poursuivre les manifestations pour réclamer des réformes politiques
et sociales dans la foulée des soulèvements en Tunisie et en Egypte.
Les Bahreïnis ont réclamé dans leur texte que le gouvernement résolve le problème du chômage et augmente les salaires.
Le roi, cheikh Hamad ben Issa Al Khalifa, a déploré la mort des manifestants et annoncé
la formation d'une commission d'enquête.
Les Etats-Unis se sont dits "très préoccupés" après la mort de deux chiites lors
des confrontements avec la police à Bahreïn. Un communiqué a salué la promesse du
gouvernement bahreïni d'enquêter sur la mort des deux manifestants et d'agir légalement
contre usage injustifié des armes par les forces de sécurité bahreïnies.
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