dimanche 27 février 2011

la Chine, pionnière du retour du nucléaire

Les centrales nucléaires de la Chine (Wikimedia Commons) :
en 2010, 13 réacteurs nucléaires en service pour une puissance totale de 10.324MWe
en 2020, 24 réacteurs en construction (soit 26.980 MWe brut) et 38 réacteurs planifiés.
en France 58 réacteurs.
La France collabore avec la Chine depuis les années 1980, la Société française Areva
a contribué à la construction de 9 des 11 réacteurs nucléaires en service à ce jour
sur les sites de Daya Bay, Ling Ao et les centrales de Qinshan, Tianwan et Hongyanhe.
De nombreux partenariats pour lutter contre la pauvreté par la microfinance
avec le Groupe PlaNet Finance entre Areva et la Chine pour équiper les populations chinoises
du comté du Tongwei, dans la province du Gansu en matériel à biogaz. Cette région souffre
de carences en énergie.
Une restructuration de la filière électronucléaire française devrait regrouper les principaux acteurs EDF, GDF-Suez et Areva afin de disposer d'une gamme de plusieurs réacteurs nucléaires.
Paris veut développer un partenariat global avec la Chine, premier marché mondial
de l'atome civil : construction du réacteur de moyenne puissance ATMEA-1, projet lancé par Areva avec le Japonais Mitsubishi.
La Chine avance à grands pas dans l'industrie nucléaire afin de fournir l'électricité nécessaire à sa croissance et réduire la pollution intense générée par le charbon et le pétrole.

Comment faire quand on a une croissance du PIB supérieure à 11% , une croissance de la
population de 0,6%, c'est à dire 8 millions de Chinois en plus chaque année.

Dans les 20 ans à venir, l'empire du Milieu aura besoin de 1000 gigawatts supplémentaires et la Chine consommera 25000 tonnes d'uranium par an, des
investissements qui pourraient s'élever à 4.000 milliards de dollars pour éviter une pénurie
d'énergie qui pourrait se manifester par de gigantesques de pannes.. D'ici 2020, la Chine
va construire 60 réacteurs nucléaires. (la chronique Agora)

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