Les pays du G20 qui regroupent 85% du produit intérieur brut mondial, sont réunis à Paris, pour adopter un accord sur une liste d'indicateurs permettant de mesurer
les déséquilibres économiques mondiaux dans l'espoir d'y remédier.
Le vice-ministre russe des Finances indiquait 4 indicateurs de déséquilibres :
les comptes courants, le taux de change, le déficit public et l'endettement privé. Ce jeu
de stratège des négociateurs ayant pour rôle de défendre ses intérêts, a permis à la
Chine d'exprimer ses divergences.
Chine d'exprimer ses divergences.
La Chine, accusée de sous-évaluer la parité de sa monnaie à des fins commerciales, a bloqué
l'adoption d'un accord au G20 en s'opposant à la prise en compte des taux de change et des réserves de change parmi les indicateurs étudiés.
Xie Xuren a suggéré de remplacer le critère de la balance courante par celui de la balance commerciale qui exclut les flux transfrontaliers des salaires, dividendes, intérêts, dons et aides et ne prend en compte que les échanges de biens et services.
La Chine a refroidi les espoirs de la France qui espérait parvenir à un accord samedi mais
le ministre chinois des Finances s'est montré fermement opposé à utiliser les taux de change
réels et les réserves et refuse d'envisager une liste contraignante d'indicateurs.
"Les marchés émergents doivent, pour faire face aux crises financières et aux chocs économiques, accumuler un certain montant de réserves" a-t-il ajouté.
La Chine dispose de réserves de change estimées à plus de 2.000 milliards d'euros et son
"Les marchés émergents doivent, pour faire face aux crises financières et aux chocs économiques, accumuler un certain montant de réserves" a-t-il ajouté.
La Chine dispose de réserves de change estimées à plus de 2.000 milliards d'euros et son
excédent commercial s'est élevé en 2010 à 183 milliards de dollars (134 milliards d'euros).
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