lundi 21 novembre 2011

la zone euro

Va-ton vers un éclatement de la zone euro ?
titre le point
La contagion atteint désormais presque tous les Etats membres, excepté l'Allemagne.
C'est ce qu'indique le "spread" l'indicateur qui mesure l'écart entre le taux d'intérêt demandé par les investisseurs pour financer la dette allemande - la référence en zone euro - et les autres états.

Quelles solutions à la crise de la zone euro ?
Zone de richesse la plus forte de la planète, les pays européens sont empêtrés par la crise bancaire et économique dans un endettement public non prévu, non pensé et difficile à réduire.
Que faudrait-il faire en Europe ? 
des efforts conjugés pour une trajectoire de redressement des comptes extérieurs et une réduction progressive des déficits publics,
faire marcher la planche à billets, mais c'est une politique américaine, demander à la Banque centrale européenne ce que fait la Federal Reserve américaine ?
Est-ce possible en Europe ?

L'union monétaire reste empêtrée dans les souverainetés nationales.
La crise coûte de plus en plus cher et l'Allemagne paie, mais bien plus qu'elle ne devrait. Jusqu'à quand ?
Edouard Balladur,  interviewé par Le Figaro, défend une organisation de l'Europe par cercles regroupant les Etats en fonction des compétences mises en commun, mieux organiser la zone euro.
Le problème, évoque l'ancien premier ministre, est de dissuader la spéculation et il est urgent que la BCE accepte de faire ce que font toutes les banques centrales du monde, c'est-à-dire acheter des titres de la dette souveraine pour garantir la solvabilité des Etats.
2000 milliards de dollars qui dissuaderaient la spéculation ?
"La crise de l'euro est symptomatique : l'Europe a décroché du mouvement du monde."
L'ampleur de l'endettement est la manifestation d'un esprit de facilité et de démagogie.
"Nous avons tout intérêt à l'ouverture mondiale des échanges, n'oublions jamais que le quart de notre population active travaille pour l'exportation". La clé de la puissance pour la France, c'est l'économie :  Il faut privilégier l'investissement l'emploi,
renforcer notre appareil industriel, diminuer nos déficits extérieurs, continuer l'effort pour une meilleure formation de la jeunesse.

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