L'agence de notation s'est évidemment empressée de rectifier son erreur qui aurait pu être dramatique.
Jacques Attali, ex-président de la Banque européenne de Développement (BERD) avait estimé que la France avait déjà perdu de facto sa note " triple A" compte tenu de l'écart entre les taux d'emprunt d'Etat consentis à la France et ceux, plus favorables, consentis à l'Allemagne. L'ex conseiller du président Mitterand estimait que le deuxième plan de rigueur présenté lundi par le gouvernement français était "à l'évidence insuffisant". (Le Figaro économie) |
"Tout est mis en oeuvre depuis trois ans pour ne pas être dégradés". (l'Express)
La France bénéficie actuellement de la meilleure note possible un "Aaa" comme de la part de ses grandes
concurrentes Standard and Poor's et Fitch Rating.
La ministre du Budget Valérie Pécresse a estimé que ces propos étaient aussi
"démobilisateur pour des Français à qui nous demandons de faire davantage d'efforts" et
que " la France avait toujours démontré sa capacité à respecter strictement ses objectifs".
"Nous allons tout d'abord accélérer d'un an la mise en oeuvre de la réforme des retraites" a-t-elle rappelé, détaillant les axes principaux de ce PLFSS rectificatif.
Il s'agit de raccourcir d'un an la phase transitoire mais sans toucher aux paramètres essentiels que sont l'âge légal et l'âge du taux plein. L'âge légal sera ainsi porté un peu plus rapidement (en 2017 au lieu de 2018) à 62 ans.
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