jeudi 3 novembre 2011

Grèce : L'Europe suspendue à la crise grecque


Le sommet du G20 sur la croisette, connait un préambule totalement dominé par la crise grecque même si d'autres dossiers sont très sensibles comme la demande d'adhésion à l'ONU, le processus de paix au Proche-Orient, la répression en Syrie, le programme nucléaire iranien ...
M.Papandréou s'est vu adressé un véritable ultimatum.
La Grèce devra dire dans un référendum (4 décembre 2011) si elle reste dans la zone euro ou non.

L'Union européenne et le FMI ont mis en suspens l'aide financière que la solidarité des 17 pays avait préparé avec le plan de sauvetage 2010. La dernière tranche de 8 milliards d'euros ne sera pas versée tant que le plan de restructuration décidé à Bruxelles le 27 octobre n'aura pas été négocié avec le FMI et entériné.
Et si la Grèce quittait la zone euro ?
Les défenseurs de la sortie mettent en avant que le pays redeviendrait maître de sa monnaie, pourrait dévaluer et avec des exportations moins chères, rééquilibrer sa balance commerciale.
Mais, la dette de la Grèce est "himalayenne", elle est endettée à 99% en euros. Un retrait de la zone euro risquerait de faire exploser ses créances.
Sortir la Grèce de la zone euro, c'est prendre le risque de la contagion. Les banques de l'Hexagone sont exposées (11% de la dette publique grecque, derrière le Royaume-Uni, l'Irlande 23%. L'Allemagne et l'Autriche sont exposées à hauteur de 9%.

Le référendum prévu en Grèce le 4 décembre fixera une orientation pour les pays de la monnaie unique.

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