lundi 25 avril 2011

Maroc : trafic du bois de cèdre

photo Ahmed Baidi, Alittihad
Ce type de cèdre qui n'existe qu'en Afrique du Nord et au Liban est un arbre protégé.
Mais tous les jours des arbres sont abattus de façon illégale.
Cet arbre très recherché par les ébénistes s'étend sur plus de 134 000 hectares dans
l'Atlas.
Selon RFI, chaque année, environ 2500 hectares disparaissent de la forêt d'Ajdir et menace
la survie de l'espèce et tout l'équilibre écologique de la région.
Une mafia organisée déplore Aziz Akkaoui, membre de l'Association marocaine
des droits humains (AMDH) citée par Sciences et Avenir.
Aziz Akkaoui : «Nous réclamons une enquête sur les décès d'Anfgou»
Cet abattage incontrôlé du cèdre, ce dépérissement va entrainer l'avancée du désert et l'assèchement des points d'eau.
Un cèdre vit 900 ans et ce n'est qu'à partir de 50 ans qu'il produit des cones où sont
enfermées les si précieuses graines.
La bataille contre les mafias du trafic du bois de cèdre continue de faire rage à Tounfite dans
la région de Khenifra (Solidarité Maroc)
Si le cèdre est convoité, c'est qu'il existe un marché local pour écouler ce bois volé.
Il faut vérifier la source des matières premières. C'est valable pour le cèdre, le sable
volé des plages et des dunes dont s'approvisionnent l'industrie immobilière au Maroc.

La biodiversité du Moyen-Atlas au Maroc, région qui abrite la plus importante d'eau de
l'Atlas, est menacé par l'abattage illégal des cèdres. (Maxisciences)

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