dimanche 10 avril 2011

Jordanie : la quête de l'eau


La Jordanie souffre d'un déficit hydrique croissant. 92% de la superficie est désertique.
Moins de 200 mm de pluie tous les ans. La Jordanie est un des dix pays les plus secs au monde. Les eaux d'inondation s'écoulent vers les terres plates imprégnées de sel et se perdent le plus souvent par évaporation.
La population 6,3 millions d'habitants s'accroît de près de 3,5% par an a besoin davantage d'eau (environ 160 litres d'eau par personne et par an) mais l'exploitation anarchique pollue encore plus les nappes phréatiques dont tous dépendent.
Des programmes de récupération d'eau, de stockage et de l'utilisation de l'eau
dans les régions sèches de Jordanie. Les autorités ont établi des zones de protection des nappes phréatiques dans les zones à risque, les oueds.

Deux projets pharaoniques pour résoudre les problèmes chroniques d'eau en Jordanie :
1. prélever l'eau des nappes phréatiques à Disi (sud) et de la transporter sur plus de 300 km pour alimenter la capitale Amman,
L'AFP a déclaré qu'un projet comme celui de Disi est nuisible à l'environnement. Extraire
100 millions de mètres cubes d'eau chaque année des réserves souterraines puis la
transférer par aqueduc sur 325 km jusqu'à Amman. le forage de 55 puits, le projet est
censé être terminé en 2012 mais la capitale profitera de l'eau de Disi pendant 50 ans.
Et l'eau est lourdement contaminée, le niveau de radiation est 20 fois supérieur à la norme
acceptable avec la présence de radium potentiellement cancérigène dans le sol.

2. percer un canal sur 200 km pour relier la Mer Morte à la Mer Rouge.
Le deuxième projet a pour objectif de restaurer le niveau d'eau de la mer morte,
la plus salée du monde, dont le niveau baisse d'un mètre par an.
La dégradation de la mer Morte a commencé dans les années 1960 quand Israël, la Jordanie
et la Syrie ont commencé à détourner l'eau du Jourdain qui l'alimentait.
et de créer une usine de dessalement pour fournir 200 millions de mètres cubes d'eau potable
par an.
Ce projet est inquiétant. Il pourrait devenir une catastrophe écologique pour les récifs
coralliens et l'ensemble de l'écosystème du golfe d'Aqaba sur la mer Rouge.



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