Nations Unies (Reuters)
Les Nations Unies ont autorisé jeudi soir le recours à la force contre l'armée de
Mouammar Kadhafi ouvrant la voie à des frappes aériennes en Libye au lendemain
des nouvelles menaces proférées par le dirigeant libyen.
Une initiative du dernier moment, jeudi , une offensive sur le terrain, les premiers bombardements menés par les forces loyales au régime de Kadhafi ont eu lieu.
L'une après l'autre, les villes conquises par les insurgés tombent sous le feu des armes lourdes et ce matin, de gros bombardements et des explosions dans toute la ville de Misrata : maisons, centre-ville, écoles, mosquées, ...
déclarait un membre anti-Kadhafi.
La résolution 1973 est adoptée et autorise toutes les mesures pour protéger les civils par dix voix pour et cinq abstentions, dont celle de la Chine, la Russie et l'Allemagne.
Le texte de résolution prévoit un renforcement des sanctions existantes :
-embargo sur les armes
-gel des avoirs du n° 1 libyen et de ses proches,
-ouverture d'une procédure devant la Cour pénale internationale contre les responsables de
crimes contre l'humanité.
A l'initiative du texte, le Conseil de sécurité de l'ONUqui s'est prononcé pour l'instauration d'une zone d'exclusion dans le ciel libyen.
Le liban, la Grande Bretagne et la France ont pesé de tout leur poids dans la bataille diplomatique.
Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères français a repris l'essentiel des dispositions
prévues dans le projet de résolution
"nous ne pouvons laisser faire les fauteurs de guerre,
nous ne pouvons abandonner des populations civiles victimes d'une brutale répression"
"un appel à un cessez-le-feu immédiat et la fin complète de la violence et de toutes les
attaques et abus contre les civils".
Le ton semble changé en Libye après le vote du Conseil de sécurité de l'ONU :
le fils Kadhafi a décidé de ne pas entrer dans Benghazi,
le ministre des affaires étrangères libyen Moussa Koussa, lors d'une conférence de presse propose un cessez le feu et de mettre fin à toutes les opérations militaires.
"Si la communauté internationale se soucie véritablement des civils,
je vous propose d'avoir des discussions sur place de l'intégrité du pays"
Les villes conquises par Kadhafi ne sont plus que ruines.
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