Maxisciences
L'écologie des sons : exploiter scientifiquement les informations données par les sons naturels
Pour susciter un regain d'intérêt et d'attention sur ces sons de la nature, un chercheur
américain explique l'enjeu pour un citadin habitué aux sons urbains qui ne sont que du
bruit, à utiliser ses compétences pour analyser et interpréter les signaux sonores émis
par la nature.
Tous les écosystèmes ont un son unique et la pollution par le bruit provoque l'érosion du
nombre de ces sons.
La détérioration des écosystèmes par le bruit humain : l'anthrophonie
et la pollution sonore, que ce soit le son ambiant d'une route située à 100 kilomètres d'une
aire protégée, ou de l'avion qui circule à 3000 mètres d'altitude ou ceux des quads, des
motoneiges. L'homme entache la pureté des sons naturels.
On parle de
biophonie : le "son" de la planète sans la présence humaine. Par exemple,
l'intensité du gazouillis des oiseaux, les insectes chanteurs.
géophonie: Les géophysiciens enregistrent les tremblements de terre, les vibrations de machines, le forage des tunnels avec un géophone qui traduit le mouvement ou la vibration en voltage.
Le sismomètre appelé aussi géophone mesure la vitesse du sol. Les séismes sont engendrés
par des forces internes provoquant une cassure de roche, ils se propagent dans la terre sous
forme d'ondes.
La géophonie analyse les indicateurs critiques précoces de tous changements au sein d'un écosystème comme : le vent, le tonnerre, les phénomènes géologiques sonores.
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