jeudi 31 mars 2011

Japon : taux de radioactivité explose au large de Fukushima

centrale de Fukushima (ap)
NouvelObs.com
Jeudi 31 mars, à 300 mètres de la centrale de Fukushima, un taux d'iode radioactif de 4385 fois supérieur à la norme légale a été mesuré dans la mer par l'exploitant de la centrale, alors que le taux relevé samedi 27 mars était de 1250 fois supérieurs à cette même norme.
De nombreux produits radioactifs : de l'iode et du césium sont transportés par les milliers de
tonnes d'eau déversées par les secours pour refroidir les réacteurs. Ces ruissellements sont à l'origine de la pollution marine dans l'océan Pacifique.

Les Autorités craignent une rupture d'étanchéité et des risques de contamination des produits de la mer. Selon Tepco et l'Agence de sûreté nucléaire nippone, cette radioactivité relâchée dans la mer se dilue avec les marées mais il pourrait déjà avoir un impact sur les algues et les animaux marins au large de la centrale.

Les techniciens qui luttent contre la catastrophe majeure à Fukushima sont entravés dans
leurs opérations par des nappes d'eau fortement radioactives qui ont envahi des salles et
des galeries techniques. Plus ils utilisent d'eau, plus les nappes radioactives augmentent et
moins ils injectent d'eau, plus la température augmente dans les réacteurs.

En Chine, des traces radioactives ont été relevées : des doses d'iode 131, de césium 137 et 134. Le ministère chinois de la santé ne prévoit "aucune mesure préventive" au regard des très faibles taux de radioactivité mais a interdit l'importation de fruits, légumes, produits laitiers
et de l'acquaculture provenant des régions japonaises proches du site de la centrale de Fukushima.
Une visite éclair de Sarkozy et de la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet dans la capitale nipponne en "alerte maximum" pour témoigner leur solidarité et rencontrer des expatriés et des secouristes. NKM devrait rencontrer ses homologues japonais
en charge de l'environnement.
La présidente d'Areva, Anne Lauvergeon ainsi que 5 experts du groupe nucléaire public
vont également se rendre au Japon pour porter assistance à Tepco.
Le Japon, comme la France est un pays qui a fait le choix du nucléaire.
Les internautes japonais rappellent que Paris fut dans les premiers à inviter ses expatriés à
partir.


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