Les villes et certaines routes chinoises souffrent de congestion chronique, ce qui dit consommation de carburant, émission de polluants et de gaz à effet de serre.
La Chine compte actuellement 74 millions de véhicules, ce qui ne représente qu'un taux
de 55 voitures pour 1000 habitants alors que la moyenne mondiale est de 128 véhicules
pour 1000 habitants.
Le nombre de véhicules en circulation sur les routes chinoises va plus que doubler pour atteindreau moins 200 millions de voitures en 2020.
Depuis janvier 2011, 1.89 millions de véhicules ont été vendus. Les Chinois se déplacent de plus
en plus depuis la levée des restrictions qui pesaient sur leur mobilité en Chine.
L'explosion du trafic passager et les besoins du fret poussent à privilégier le réseau routier.
La longueur totale des autoroutes atteindra 83.000 kilomètres couvrant les villes avec une population de plus de 200.000 habitants.
Une loi visant à taxer les véhicules selon leur cylindrée a fait l'objet de débats houleux.
Pour les possesseurs de cylindrées inférieures à 2 litres, soit 87% de la population, la taxe
atteindra 60 yuan (6,50 euros) pouvant aller jusqu'à 5400 yuan (587 euros) pour les
amateurs de grosses voitures. De quoi faire réfléchir à deux fois avant de signer le bon de
commande.
Les mégalopoles, dont Beijing, Shanghai et Guangzhou auront terminé la construction de leurs
réseaux de métro léger urbain d'ici 2015.
Le réseau ferroviaire nécessite beaucoup d'argent.
Le réseau ferroviaire nécessite beaucoup d'argent.
Les ressources géographiques, géologiques et environnementales du pays ne pourront plus
faire face à cette invasion.
Il faudra dans tous les cas que les autorités urbaines se penchent sur l'amélioration des transports en commun et les véhicules aux énergies renouvelables avant que la Chine ne devienne un grand embouteillage permanent pris dans les gaz d'échappement !
La municipalité de Shenzhen va mettre en circulation
24.000 véhicules à énergies nouvelles (propulsion hybride et électrique):
4000 bus, 2500 taxis, 2500 véhicules de services publics et 15.000 voitures privées.
et multiplier les stations de recharge.
La Chine est le premier émetteur de CO2 de la planète et veut réduire de 17% le volume
de ses émissions de dioxyde de carbone par unité de produit intérieur brut (PIB) d'ici à
2015.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire