La situation sur l'île de Lampedusa est préoccupante.
Depuis le début du mouvement de contestation dans le monde arabe, 18000 migrants
qui affluent de Tunisie et des réfugiés africains fuyant la Libye, sont arrivés en deux mois sur la petite île italienne de Lampedusa.
Même si Berlusconi a obtenu des autorités tunisiennes qu'elles fassent cesser
les départs d'immigrés, les débarquements se poursuivent.
Près de 6000 migrants Tunisiens vivent dans des conditions insalubres.
Silvio Berlusconi a promis d'évacuer l'île de Lampedusa.
Il Cavaliere a déclaré que 7 navires pour un total de 10000 places vont transférer les migrants vers des centres d'accueil dans le sud de l'Italie avant d'être expatriés en Tunisie.
Les premiers ferries doivent conduire 1400 immigrés dans les Pouilles, le talon de la botte italienne, à Manduria près de Tarente.
Les clandestins de Lampedusa commencent à arriver en masse à la gare de Vintimille
(frontière franco-italienne). Pendant ce temps, le tranfert par ferrys des 6200 immigrés de
l'île vers la Sicile et l'Italie continentale se poursuit.
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