Le toucher est l'un des sens le plus difficile à reproduire artificiellement. Sans le toucher,
il serait impossible de faire la distinction entre un lieu dangereux et un lieu sûr.
Le sens du toucher est dû à la présence de nombreux récepteurs et corpuscules situés
sous la peau.
La couche la plus externe de la peau l'épiderme, contient un réseau de terminaisons
nerveuses chargées de transformer les informations recueillies par les récepteurs
sensoriels en influx nerveux électriques. Les fibres nerveuses rejoignent la moelle épinière
qui les transmet au cerveau qui se charge de les analyser.
Deux équipes américaines publient cette semaine des avancées importantes dans l'étude de la reconnaissance tactile.
Elles ont réussi à concevoir des dispositifs sensibles à des pressions équivalentes aux pressions exercées lorsque la main saisit un crayon ou tape sur un clavier.
La première équipe a conçu une pièce de 6 cm2 à base de polymère hérissée de minuscules pyramides permet lorsqu'une pression s'exerce d'interpréter ces variations de courant par un transistor organique. Le dispositif a détecté la présence d'une mouche et d'un papillon.
La deuxième équipe a utilisé des matériaux inorganiques qui sont de meilleurs conducteurs et ne nécessitent qu'un faible voltage pour fonctionner. Un réseau de nanofils semiconducteurs a été imprimé sur un matériau flexible.
Ces deux innovations pourraient permettre à terme de donner à des robots un vrai sens du toucher.
(Sciences et Avenir.fr 13/09/10)
Cette étude permet une meilleure compréhension du comportement du doigt artificiel et des
phénomènes mis en jeu lors de l'exploration tactile de textures.
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