Le portable a un code sécurité : le code origine, le numéro IMEI qui est propre au téléphone. Il est sur la boîte du téléphone et sur le contrat.
Activé par le propriétaire du mobile, il est demandé pour éviter qu'une autre personne puisse se servir de l'appareil en cas de vol par exemple. Ce code est entièrement modifiable.
Il est différent du code PIN.
Le code PIN (Personal Identification Number) est le code d'entrée de votre carte SIM, demandé à chaque démarrage ou redémarrage du téléphone.
La carte SIM : Subscriber Identity Module
désigne la puce que l'on place dans son téléphone portable indispensable pour accéder au
réseau. Elle enregistre toutes les informations relatives au réseau (Orange, SFR, ...)
Le code PUK, c'est le code demandé pour déverrouiller la carte SIM en cas de 3 mauvais
codes PIN saisis. Il ne peut vous être fourni que par votre opérateur.
Le code de restriction, appelé code opérateur ou NCK ou code réseau permet de débloquer
votre téléphone pour l'utiliser avec n'importe quelle carte SIM des différents opérateurs.
Ce qu'on appelle le déblocage, le déverrouillage ou le désimlockage d'un téléphone mobile :
c'est le fait de déprogrammer la carte électronique interne d'un téléphone pour lui permettre
de fonctionner avec une carte SIM.
Les opérateurs bloquent votre téléphone pour qu'en cas de vol, il ne soit pas possible d'utiliser
une autre carte SIM.
Si on demande à l'opérateur de débloquer son mobile, il doit vous fournir le code de
déblocage selon les modalités préfixées dans le contrat.
Après 6 mois, le principe du déverrouillage vous est envoyé message SMS par exemple ou
effectué en ligne.
Un réseau de piratage de téléphones mobiles démantelé :
La gendarmerie stoppe un vaste trafic de codes codes de sécurité de téléphones
portables à Rennes, Belfort, Lille, Orléans, Toulon.
Certaines des personnes interpellées pirataient depuis plus de 10 ans de façon
industrielle et sont des employés d'opérateurs de téléphonie mobile.
Quatre spécialistes des nouvelles technologies ont traqué les auteurs en utilisant la
surveillance informatique et les moyens autorisés par le législateur depuis quelques
mois à peine.
Des simlocks permettant de désactiver les verrous de sécurité des téléphones mobiles
étaient proposés par les membres du réseau sur des sites de vente en ligne à environ 30 euros
le code.
L'enquête avait démarré fin 2009 suite à une plainte à Marseille de SFR, qui avait constaté une brèche dans son système de sécurité, mais les opérateurs Bouygues Telecom et Orange sont également concernés et devraient rejoindre la procédure évoquant un préjudice de plusieurs millions d'euros.
(LeMonde.fr)
Pour arriver à confondre ces escrocs du 21ème siècle, détenteurs de diplômes et
surdoués, les enquêteurs ont dû opérer des téléperquisitions et surveillances à distance de leurs ordinateurs. L'organisation tournait avec la corruption d'employés de haut niveau des opérateurs.
L'argent des codes vendus partait directement à l'étranger dans des paradis fiscaux.
Ce système ingénieux a permis à des receleurs d'utiliser des palettes entières de téléphones volés et d'usurper n'importe quelle carte SIM de n'importe quel utilisateur.
(nicematin.com)
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