dimanche 19 septembre 2010

L'Europe spatiale veut se poser sur la lune en 2018

  • L'ESA prépare son premier module d'atterrissage lunaire. ESA
Le pôle Sud de la Lune en 2018
Les agriculteurs lui ont accordé une importance depuis toujours pour le développement des
végétaux ou déterminer le moment des semailles.
La lune est présente dans un grand nombre de mythologies, de folklores et de légendes.
Depuis la déesse grecque Séléna, puis Artémis (la chasse et la Lune),
la déesse japonaise Amaterasu associée au Soleil et son frère Tsykuyomi à la Lune.
Alors que l'Amérique annule ou reporte ses projets sur la Lune, l'Europe donne le
Feu vert à une étude pour envoyer un engin d'un nouveau genre :
Un robot de l'Agence spatiale Européenne pourrait atterrir près du pôle Sud de la Lune en 2018.
L'Europe Spatiale entend ainsi capitaliser son savoir-faire technologique avec Astrium,
filiale de l' EADS qui a déjà construit le cargo de ravitaillement de la Spation spatiale internationale.
La Lune promet d'être l'enjeu de grandes manoeuvres dans les dix ans à venir.
L'Agence spatiale prépare sa mission d'exploration avec un atterrisseur et un petit robot
explorateur.
Le Lunar Lander sera le premier engin de l'Europe à se poser sur la Lune. Après un
voyage de 300 000 km il devra alunir.
Une nouvelle carte très précise du pôle Sud a été dressée depuis le sol par la NASA pour constituer les informations sur les cratères se trouvant dans cette région, invisibles depuis la Terre.
L'ESA justifie le choix du pôle Sud du fait que cette zone est toujours éclairée par le Soleil et qu'elle est susceptible de receler de probables ressources en eau sous les rebords des cratères, des éléments nécessaires à une future installation humaine sur le satellite.
Le futur atterrisseur lunaire européen devra être équipé d'un système de
navigation et de propulsion d'une très grande précision pour choisir une zone d'alunissage.
La région ciblée a été la plus plate possible. Une fois posé, il devra libérer le rover lunaire.
Dans la phase de descente, un groupe de 5 moteurs assurera le freinage principal plus un autre groupe de moteurs périphériques qui marchent par impulsion pour se poser et éviter les cailloux.
Au pôle sud de notre satellite, on va chercher de l'eau mais aussi des traces de particules élémentaires de l'Univers.
commencera dans 3 ans
construction atterrissage sur la Lune en 2018.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire