dimanche 19 septembre 2010

Le robot faucon en test à l'aéroport de Rio pour éloigner les oiseaux

Le premier crash d'un avion dû à une collision en vol avec un oiseau, date de 1912 :
une mouette s'était encastrée dans les commandes de vol et avait bloqué les câbles.
Pour prévenir le risque aviaire durant les phases de décollage et d'atterrissage,
l'Organisation Mondiale de l'aviation civile préconise
la diffusion de cris d'oiseaux en détresse par haut-parleurs,
utiliser les fusées détonantes et crépitantes,
tirer les espèces d'oiseaux autorisées par la préfecture.
Des équipes de fauconniers patrouillent les pistes répondant aux appels de la tour de contrôle lorsque celle-ci détecte la présence d'oiseaux. C'est la méthode la plus efficace pour chasser les vols d'oiseaux qui pourraient percuter la carlingue ou pénétrer dans les réacteurs des
avions.

Les animaux, et les oiseaux en particulier, représentent un danger pour les avions
sur les aéroports, lors des phases d'atterrissage ou de décollage.
Le risque d'un accident fatal lorsque l'oiseau percute le pare-brise ou est aspiré par les réacteurs.
Parmi les solutions retenues pour éloigner les animaux, il y a la diffusion des cris
des prédateurs, mais également l'utilisation de prédateurs factices.
Le faucon pèlerin mécanique est censé éloigner les hôtes indésirables qui vivent
dans les environs de l'aéroport international.
Au cours des 2 dernières années, ce type de collisions a augmenté de 45 % a Rio.
Pour accomplir sa mission, le faucon, camouflé sous un tissu spécial et des plumes, peut
voler à 50 km/h monter jusqu'à 300 mètres de haut ou raser le sol. Il est téléguidé par
des employés d'Infraero.
Les tests sont suivis par un ornithologue chargé d'évaluer les effets éventuels sur les
urubus, les grands charognards noirs et les vanneaux téro qui vivent près de l'aéroport de
Rio.
(AFP de Rio)

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