mardi 13 décembre 2011

"Il y a clairement deux Europe"


Dans les colonnes du Monde, le chef de l'Etat estime qu'après le veto britannique au projet de réforme
des traités européens, l'Europe était désormais divisée.
"L'une qui veut davantage de solidarité, l'autre qui s'attache à la seule logique du marché unique".

Déjà, le traité de Maastricht, en 1992 il y avait eu l' "opt out", la possibilité de signer un texte en en
excluant certains aspects (l'espace Schengen pour le Royaume Uni par exemple).
David Cameron s'est placé dans la plus pure tradition britannique en refusant d'agréer le dernier traité
intergouvernemental et la solidarité financière européenne.

Le sommet européen qui s'est tenu à Bruxelles est le fruit d'un compromis franco-allemand qui a débouché sur la réforme des traités européens et le renforcement de la discipline budgétaire au sein de la zone euro.
Cet accord est de taille à endiguer la crise européenne en lui conférant plus de démocratie et une solidarité
accrue entre les Etats.
La responsabilité de la gouvernance revient aux Chefs d'Etat par rapport à la situation ou tout s'organisait
autour de la Banque centrale européenne, de la Commission et du pacte de sabilité.

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