9 mois après le séisme et le tsunami, le premier ministre japonais, Yoshihiko Noda annonce
"Fukushima is in cold shutdown", c'est-à-dire que les installations avaient atteint
"l'état d'arrêt à froid".
L'arrêt à froid des réacteurs accidentés de la centrale de Fukushima nçous explique Courrier International , c'est le maintien de la température à l'intérieur des réacteurs sous 100 degrés Celsius et le contrôle des émissions radioactives.
"La bataille n'est pas pour autant terminée" a ajouté le Premier ministre.
Dans le cas de Fukushima Daiichi, le fait de parvenir à la fin de l'étape 2, ne signifie pas une fin de crise.
Le combustible a fondu, a percé les cuves et est tombé au fond de l'enceinte de confinement de trois des six réacteurs, l'arrêt à froid ne veut pas dire que l'on va pouvoir intervenir librement à cause d'une radioactivité surélevée.
Des experts indépendants font état d'un rétablissement de systèmes de refroidissement en posant dans une
course de vitesse, à même le sol, des pompes, des conduites en caoutchouc ou en acier qui pourraient geler
ou éclater durant l'hiver. (rfI)
Les autorités vont devoir
continuer de réduire les rejets,
sécuriser le site,
étudier la zone interdite, ce no man's land de Fukushima sur un rayon de 20 km autour de la centrale,
les zones évacuées en fonction des niveaux de radioactivité,
préparer le démantèlement (les experts avancent une durée de 30 à 40 ans)
s'occuper des alentours contaminés (qui s'étend sur 8% du territoire de l'archipel, la superficie de la Bretagne)
s'occuper des 85.000 personnes "réfugiées nucléaires" qui attendent d'être relogées,
définir un plan de décontamination, de contrôle sanitaire des personnes, un contrôle des aliments, ...
et beaucoup d'inconnues demeurent encore sur l'état des réacteurs..
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