dimanche 4 décembre 2011

dénonçons ces propos germanophobes et indignes

Dans un entretien au Parisien.fr, le député PS de Saone et Loire accuse la chancelière allemande
Angela Merkel de mener "Une politique à la Bismark".
La détermination d'Angela Merkel à imposer une discipline budgétaire stricte aux pays de la zone euro
pour surmonter la crise a ranimé violemment la germanophobie d'une partie de la classe politique française.

Arnaud Montebourg, sombre dans la caricature en accusant la chancelière allemande d'être en train de tuer l'euro et de mener
"une politique à la Bismarck".
Le blog de Jean Quatremer "qui a immédiatement flingué Montebourg"
nous dit Rue89, nous explique que
"Bismarck ne fut ni un nazi, un un raciste, ni un antisémiste, ni un francophobe, ni même un "pangermaniste",  il incarne
dans l'opinion française l'ennemi qui a pris l'Alsace et la Lorraine
et qui n'a d'obsession que de prendre sa revanche.
Bismark, devient le casque à pointe, le signe d'une humiliation nationale.

Daniel Cohn-Bendit, coprésident du groupe vert au Parlement européen a dit dans Le Monde, ce qu'il fallait dire :
"Montebourg sombre dans le nationalisme au clairon qui ne sert qu'à raviver des sentiments qu'on croyait définitivement derrière nous. C'est du mauvais cocorico. Il fait du Front national à gauche."
Montebourg a clairement dépassé la ligne rouge de l'ignominie.
Notre responsabilité est de rassembler et d'avancer avec l'Allemagne vers la construction européenne, ce qui suppose des compromis et il est irresponsable de caricaturer et de blesser nos partenaires.

Aimer la France, ça n'est pas rebâtir je ne sais quelle ligne Maginot nous confirme M. François Fillon
Nous devons défendre la construction européenne
Ces propos ne peuvent s'expliquer par la crise et par l'excitation électorale.

Un échange musclé sur le plateau de Politique Matin le 25 novembre 2011, entre les deux députés à propos de la crise de la dette : Jean-Marie Le Guen (PS) face à Debré (UMP) dérape et s'en prend à Nicolas Sarkozy.
Jean-Marie Le Guen compare la journée de Nicolas Sarkozy à Strasbourg à "Daladier à Munich". C'est de la germanophobie indigne et honteuse. L'argumentation fait référence au nazisme.
On est en campagne présidentielle mais de la décence.
C'est une insulte au président de la République.
En 1938, Edouard Daladier, c'était la capitulation annoncée de la France face à Hitler et la France avait autorisé Hitler à annexer les Sudètes en Tchécoslovaquie.

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