jeudi 1 septembre 2011
les ondes électromagnétiques et antennes relais
L'internet a secoué l'informatique des années 2000. Les communications sans fil ont proliféré
sous différentes formes : GSM, WiFi, DECT, Bluetooth, 3G.
La liberté offerte par ces liaisons radio fait qu'elles sont aujourd'hui indispensables.
Mais les ondes ont été accusées de représenter un danger à long terme pour la santé publique.
De nombreuses études ont été réalisées sans qu'une réponse claire et définitive ne puisse être
apportée.
François Brottes, député de l'Isère, vient de remettre ce 30 août 2011, un rapport au Ministre
de l'écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement et à celui chargé
de l'industrie : identifier de nouvelles procédures de concertation et d'information locale pour
accompagner les projets d'implantation d'antennes relais.
Ce rapport s'inscrit dans les travaux de la table-ronde "Radiofréquences, santé, environnement".
Une série de mesures qui sont en expérimentation sur 9 villes pilotes. Une boite à outils destinée
à favoriser l'information du public et des outils optionnels que le maire peut choisir de mettre en
oeuvre en fonction de la situation locale.
Les travaux ont permis à ce jour de dresser un état des lieux de l'exposition aux radiofréquences
liée aux antennes-relais de téléphonie mobile dans les 9 premiers quartiers:
14ème et 15ème arrondissements de Paris, à Courbevoie, Grenoble, Grand Champ, Thiers, Kruth,
Cannes et Brest.
L'intensité des champs électromagnétiques est exprimée en Volt par mètre (V/m).
Le décret 2002-775 du 3 mai 2002 fixe des limites selon la fréquence utilisée
41 V/m pour les antennes relais GSM à 900 MHz,
58 V/m pour les GSM 1800 MHZ
Ces états des lieux ont montré qu'environ 95% des niveaux d'exposition sont sous 1,5V/m et 99,9%
sous 5V/m alors que les valeurs limites réglementaires sont de 41 V/m ou supérieures.
41 V/m pour la téléphonie mobile 2G de type GSM 900,
58 V/m pour la 2G de type GSM 1800 et 61 V/m pour la téléphonie 3G de type UMTS.
Le DAS exprime l'énergie absorbée par les organismes vivants en Watts par kilogramme de tissus
(W/kg). Pour un téléphone mobile ou un smartphone, la puissance d'émission est limitée à 2W/kg.
Les téléphones DECT partagent avec les téléphones mobiles cette limite d'un DAS de 2 W/kg.
La question cruciale de l'effet des ondes électromagnétiques sur la santé humaine n'est toujours pas tranchée. Toutefois, les radiofréquences viennent d'être classées comme peut-être cancérogènes par l'OMS et l'électrosensibilité semble en voie d'être médicalement reconnue. ( Tom's hardware, dossier Criirem)
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