dimanche 11 septembre 2011
Inde : recensement biométrique, arme anticorruption
Le Nouvel Observateur nous indique que l'Inde grille les étapes technologiques et mise sur la biométrie.
pour court-cicuiter policiens et fonctionnaires corrompus.
L'ampleur de la corruption est telle nous dit-on que l'OCDE avait sonné le tocsin exigeant
des mesures urgentes. L'Inde consacre quelque 30 milliards de dollars à la lutte contre la pauvreté,
sauf que 85% de ces sommes sont détournées par les fonctionnaires et chefs de village.
L'inde a entamé le recensement décennal de sa population estimée à quelque 1,2 milliard de citoyens.
Les fonctionnaires vont recueillir les données biométriques de chaque habitant :
une photo du visage,la corr
une analyse de l'iris
l'empreinte des doigts
en plus d'un questionnaire précis.
Ces données vont permettre de constituer le nouveau Registre national indien.
L'identification commencera par les villes du sud de l'Etat d'Andhra Pradesh avant l'ensemble du pays.
Jusqu'à présent, l'Inde ne délivrait pas de carte d'identité à ses citoyens.
C'est un avantage pour les pauvres, car ils n'ont pas de preuve légale d'identité, comme un certificat de naissance, un diplôme, un permis de conduire, un passeport, voire une adresse.
J.T.D'Souza, expert en informatique confie que l'utilisation de la biométrie à si grande échelle n'a jamais été tentée auparavant et pose de nombreuses questions de sécurité liées à l'utilisation et au stockage de ces fichiers.
Une fois NATGRID (Réseau national de renseignement) opérationnel, le ministre de l'intérieur a annoncé l'utiliser pour prévenir une attaque terroriste majeure.
Reste que les risques de profilage religieux par certains des 28 gouvernements des Etats qui composent
l'Inde inquiètent la société civile indienne.
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