samedi 10 septembre 2011

Japon : des rejets en mer trois fois plus importants


La presse nippone fait état du cumul des substances radioactives rejetées en mer par la centrale nucléaire.
Les chercheurs japonais évaluent à présent à 15.000 térabecquerels la quantité d'éléments radioactifs
dispersés dans l'océan Pacifique entre mars et avril nous confirme MaxiSciences.
Ils seraient trois fois plus importants que ce que  Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima
ne l'avait estimé : 4700 térabecquerels le total d'iode et césium radioactifs rejetés dans la mer début
avril.
Les particules radioactives sont arrivées en mer,
rejetées dans l'atmosphère et sont retombées dans l'eau de l'océan.
par les bâtiments des réacteurs qui ont été arrosés pour être refroidis, ont laissé échapper des quantités d'eaux contaminées par les voies souterraines,
par la pluie, une importante quantité de particules radioactives.

Quelles seront les conséquences pour la faune et la flore marines ?
La radioactivité relâchée dans la mer se dilue avec les marées et le risque sur les algues et les animaux marins
ne serait pas important selon Tepco.
L'absence d'études sur les impacts de la radioactivité sur la faune et la flore ne permettent pas de savoir
les réelles conséquences.
20 minutes.fr signalait que "Les algues et les poissons concentrent l'iode mille fois plus que l'eau." Mais l'iode
n'ayant qu'une durée de vie de huit jours, au bout de 10 semaines, il n'y aura plus qu'un millième de la
radioactivité actuelle dans l'océan et les animaux marins.
En revanche, le césium a une durée de vie de 30 ans et celle du plutonium 239 utilisé dans le Mox, atteint
24.000 ans.
La chaîne alimentaire est d'ores et déjà impactée par les niveaux élevés de radioactivité au large du Japon.
Poissons et fruits de mer sont passés au compteur Geiger avant d'être commercialisés ou exportés.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire