mercredi 14 septembre 2011

les banques dans la tourmente


On se souvient de la faillite retentissante de la banque américaine Lehman Brothers et la crise financière
internationale qui s'en était suivi. Mais il s'agissait des fameux subprimes, ces crédits vérolés dans lesquels
les clients avaient investi.
Les banques françaises incriminées, on connaît quel est leur niveau d'engagement dans le soutien à la Grèce, quelque 8 milliards d'euros pour BNP PARIBAS, CREDIT AGRICOLE et SOCIETE GENERALE
réunies.
Comme attendu, l'agence d'évaluation financière Moody's a abaissé d'un cran la note des  banques françaises.
Les spéculateurs connaissent très bien la situation et ce n'est pas l'honnêteté intellectuelle qui les étouffe.

Des économistes, des financiers, comme le Britannique Howard Davies et des politiques proposent
la nationalisation pour sortir de l'ornière.
La solution de Christine Lagarde de recapitaliser les banques européennes continue d'animer les débats.
Faut-il nationaliser les banques ?
Depuis la fin du mois d'août, les banques européennes ont perdu pratiquement la moitié de leur valeur en
bourse. Elles sont devenues les cibles de la spéculation.
Le scénario de nationaliser les banques européennes pour tout remettre à plat, une bonne fois pour toutes,
est jugé de plus en plus crédible par les marchés et serait de nature à stopper la crise de
confiance, rassurer les investisseurs créanciers.
Le temps de restructurer les dettes publiques à l'échelon européen, "La Tribune" nous parle de recapitalisation par les actionnaires, des prises de participation de l'Etat, une nationalisation temporaire.
Tous les schémas de soutien des banques françaises circulent aujourd'hui.
Jacques Généreux déclare qu'il faut mettre les finances publiques à l'abri des marchés, des flux spéculatifs.
Marc Fiorentino, banquier d'affaires, estime sur Nouvelobs.com "qu'il faudrait que le G20 décide d'une
grande conférence mondiale pour restructurer la dette publique.c Fiorentinc

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