L'ancienne république soviétique, l'Estonie devient le 17ème Etat membre de la zone euro mais aussi le plus vertueux et le plus pauvre titre Le Figaro.
Les turbulences qui secouent la zone euro depuis plusieurs mois n'ont pas entamé la
détermination du gouvernement estonien.
Alors que l'on s'interroge sur le prochain bénéficiaire du Fonds européen de stabilisation financière (FESF) et que l'on évoque même les risques d'un éclatement de la zone monétaire, le 1,3 million d'Estoniens dont le soutien s'est érodé à 52% ne partagent pas le même
enthousiasme que leurs gouvernants.
Contrairement à sa voisine lituanienne, qui a manqué de peu l'entrée dans l'euro en 2007
pour un petit 0n1% d'inflation, l'Estonie respecte tout à fait les exigences de Bruxelles.
Les résultats de la petite économie balte qui affichait pour 2009 un déficit de 1,7% du PIB contre 3% exigés par le traité de Maastricht et 7,2% de dette, très au-dessous de la
limite des 60%, sont impressionnants comparés aux grands Etats membres de la zone euro.
L'arrivée de l'euro devrait accélérer la reprise en Estonie et le chômage a commencé sa
décrue dans le secteur industriel.
L'Estonie servira-t-elle d'exemple ?
Rien n'est moins sûr. Ainsi, la Pologne, seul pays d'Europe de l'Est à avoir échappé à la
récession, a déjà repoussé l'échéance de son adhésion de 2012 à 2015.
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