vendredi 10 juin 2011

Naturalisation : l'assimilation des immigrés installés en France

Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, défend sa politique migratoire, dans une
tribune au "Monde" daté mercredi 1 juin 2011.
Il estime qu'il faut maîtriser l'immigration en France et prône, au-delà de l'intégration
l'assimilation des étrangers qui veulent s'y établir.
"La France est un pays ouvert, mais elle n'a pas vocation à accueillir des étrangers
pour en faire des chômeurs", dit Claude Guéant, en avertissant tous ceux qui immigrent
légalement en France "que l'obtention de leur titre de séjour n'est pas une fin".

"L'apprentissage de la langue française de l'histoire de France, des règles du vivre-ensemble
qui sont les nôtres et plus largement de tout ce qui fait notre identité, sont des conditions
indispensables à cette intégration qui, avec le temps, débouche sur une assimilation réussie."

Le Haut Conseil à l'intégration s'attaque aux mariages franco-étrangers.
Le rapport remis au premier ministre formule plusieurs propositions visant à
"enrayer les phénomènes de désintégration".
Le HCI rappelle certains chiffres :
En France, 1 habitant sur 5 est enfant d'immigré,
11,5 personnes immigrées ou enfants ayant au moins un parent immigré habite en France,
soit 19% de la population française,
180.000 nouveaux titres de séjours sont délivrés chaque année.
Le HCI se penche sur "les ratés de l'immigration particulièrement graves et douloureux, minoritaires, mais dont le comportement renvoie une image déformée qui a
un impact négatif sur l'ensemble des immigrés et des enfants d'imigrés. Le HCI cible les
"jeunes délinquants", "une partie de la jeunesse des banlieues", qui développe une
"contre-culture hostile à la France".
Pour gérer la politique d'intégration française, le HCI évoque la création d'une Agence
de l'intégration au niveau national, et souhaite qu'au niveau local, la politique d'intégration
s'inscrive dans les CUCS (Contrats Urbains de Cohésion Sociale).



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