vendredi 24 juin 2011

Amin Maalouf, le Liban à l'Académie

Le Figaro
L'élection d'Amin Maalouf sous la Coupole s'est fait avec 17 voix en sa faveur
sur 24 votants.
Il siègera au fauteuil n° 29, celui de l'anthropologue, Claude Lévi-Strauss décédé en
octobre 2009.
Le romancier franco-libanais compte désormais parmi les 40 Immortels,
les quarante "papys-la-tremblotte" comme les appelait Pierre Desproges connu
pour son anticonformisme virulent, son humour noir. Les aspirants à l'habit vert
ne doivent pas non plus dépasser 75 ans.

Né en 1949 à Beyrouth, dans une communauté orthodoxe, l'écrivain fait du
rapprochement des civilisations et des confessions la pierre angulaire de son oeuvre.
L'influence du Caire, d'Istanbul et de Machrah se retrouve dans ses livres.
Son premier essai, Les Croisades vues par les Arabes,
"Le Dérèglement du monde" où il dénonce le gaspillage de notre intelligence collective,
renvoyant Orient et Occident dos à dos.

"Le périple de Baldassare", d'après un roman du nouvel académicien,
une oeuvre littéraire mélange d'Indiana Jones et de Da Vinci Code, à la recherche
d'un livre révélant "le centième nom d'Allah" qui permettrait d'échapper à l'apocalypse,
est dévoilé en bande dessinée par Joël Alessandra. Le dessinateur, ancien élève de l'école Boule s'était déjà inspiré
sur les traces d'André Gide.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire