le Premier ministre grec George Papandréou (Courrier picard)
La situation catastrophique des finances publiques grecques nécessite un "assainissement budgétaire", une sorte de tragédie grecque, une Grèce incapable de
rembourser sa dette.
Athènes a déjà obtenu il y a un an un plan de 110 milliards d'euros de prêts accordé sur
3 ans en 2010 par l'Europe et le FMI. Mais cette enveloppe ne suffira pas,
les 27 ont acté cette nuit la mise en place d'un plan d'aide qui devrait
dépasser la centaine de milliards.
Le FMI est "très préoccupé" par la situation qui a changé radicalement
au soir d'une journée de mobilisation tendue dans les rue d'Athènes contre la
nouvelle cure de rigueur : un très impopulaire abaissement du seuil d'imposition.
Les Grecs subissent la crise de plein fouet.
Le premier ministre George Papandreou a annoncé qu'il allait remanier son gouvernement
et qu'il demanderait ensuite un vote de confiance au parlement.
La situation de la France ne peut être comparée à celle de la Grèce :
On a commencé à faire des réformes, comme celle des retraites, il faut rétablir
l'équilibre des finances publiques. Le gouvernement prévoit de ramener son déficit
public à 5,7% du PIB cette année, contre 7,1% l'an dernier, pour le réduire en 2013 à 3%,
le plafond prévu par le traité de Maastricht.
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