Oussama Ben Laden, l'ennemi public numéro des Etats-Unis depuis les attentats meurtriers
du World Trade Center en 2001, a été tué par des forces américaines lors de l' opération
"Geronimo" au Pakistan.
La mort de Ben Laden le 2 mai 2011, a été saluée par la plupart des pays qui ont toutefois
averti que cela ne signifiait pas la fin d'Al-Qaïda et du terrorisme.
"Justice est faite" a lancé le président Barack Obama. Mais il a appelé à "rester vigilant".
Les talibans pakistans, alliés à Al-Qaïda, ont réaffirmé dans une vidéo leur volonté de poursuivre le combat malgré l'exécution de leur leader. Le réseau terroriste promet de
venger et assure qu'il continuera ses "sacrifices contre les infidèles".
Le chef du gouvernement du mouvement palestinien Hamas à Gaza,
Ismail Haniyeh a dénoncé "la poursuite de la politique d'oppression américaine fondée sur l'effusion du sang des Arabes et des musulmans".
En France le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, a prévenu qu' "on pouvait craindre
que la France soit l'objet de représailles".
Y-a-t-il un risque accru de la menace terroriste ?
"Le risque direct est plutôt limité car notre pays n'a pas participé directement au raid
qui a conduit à la mort de Ben Laden" mais la France est vigilante sur cette menace.
Des membres présumés de milieux islamistes ont été interpellés à Stains et Garges-les-
Gonesses dans la banlieue nord.
Al Qaïda au Maghreb détient un armement lourd et conséquent subtilisé avec l'aide des
insurgés libyens des casernes de l'armée libyenne.
Même s'il n'a pas été confirmé, l'attentat selon les autorités marocaines, laisse
peu de doutes quant à son commanditaire
La mort du leader laisse un vide dans la mouvance djihadiste (guerre sainte) mais
il n'était pas le djihadisme terroriste à lui tout seul.
Al Qaïda semble de plus en plus virulante . On le voit avec la vague d'enlèvements.
La situation dans la région du Sahel qui devient un véritable champ de
bataille entre Al Qaïda et les Occidentaux, constitue aujourd'hui une réalité que les
Etats-Unis suivent avec une très grande attention.
La France a adapté son plan Vigipirate. La menace existe aussi contre les intérêts à
l'étranger, ambassades et lycées. Les fonctionnaires sont aux côtés des polices locales notamment dans les aéroports d'Afrique considérés comme les plus sensibles.
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