Un soldat français du 13ème régiment du génie de Valdahon, dans le Doubs,
a été tué ce mardi par l'explosion d'une mine artisanale dans la vallée de Tagab.
Il s'agit du 57ème soldat français mort en Afghanistan depuis le déploiement des forces
françaises dans ce pays, en 2001.
La communauté internationale s'est engagée à la fin de 2001 à Bonn dans la construction
d'une démocratie "jeffersonienne" avec des institutions de type occidental et une forte
évolution des moeurs locales.
La France mène des opérations de guerre. La guerre est la seule justification
politique de la mort des soldats.
L'Afghanistan, ce sont des groupes ethniques et des bandes armées qui se déchirent depuis
des siècles sur un territoire montagneux, dominé par des chefs de guerre. Il est difficile
de contenir ces rivalités.
Les Afghans ne peuvent adhérer que par intérêt au projet politique de la
coalition.
Celle-ci doit donc leur offrir dans la durée, de meilleures perspectives que celles des talibans.
Celle-ci doit donc leur offrir dans la durée, de meilleures perspectives que celles des talibans.
L'idée, c'est que l'Etat progresse derrière le glaive lequel n'est porté plus loin que lorsque
l'autorité légitime a été restaurée. (L'Express.fr, entretien avec le Général Vincent Deportes)
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