Les ouvriers sont inquiets mais ont espoir et comptent sur le gouvernement.
Le président Nicolas Sarkozy a présidé une réunion interministérielle dimanche 8 janvier consacrée à l'avenir des salariés de la compagnie de ferries SeaFrance, dont la liquidation judiciaire définitive pourrait être prononcée ce matin et éviter le chômage des 880 salariés de SeaFrance.
"Quand il y a une chance de sauver une entreprise, c'est le devoir du président de la République de s'y
impliquer, je ne crois pas à la fatalité" a déclaré le chef de l'Etat sur FranceTV Info.
Un tour d'horizon des solutions possibles a été fait, a déclaré la ministre de l'Ecologie et des Transports
Nathalie Kosciusko-Morizet :
- depuis le rachat de la société par DFDS, opérateur danois qui ne reprendrait que 350 employés
- à l'offre de reprise déposée par les salariés de la compagnie via une coopérative
(sous forme de SCOP), et la reprise avec un entrepreneur privé,
- un reclassement d'une partie des salariés au sein de la SNCF.
L'option défendue par le gouvernement consiste à faciliter le financement de la Société SCOP.
Le Monde annonce ce matin le rebondissement signé 'Eurotunnuel".
L'exploitant du tunnel sous la Manche a créé la surprise en se portant "candidat pour être majoritaire, entre 51% et 100% dans une structure de portage qui reprendrait les navires de SeaFrance" et soutenant le projet de SCOP des salariés.
Dans ce schéma, les bateaux seraient mis "à la disposition de la SCOP qui en serait l'opérateur".
Thierry Mariani, ministre des transports estime que le soutien de l'exploitant du tunnel sous la Manche à la
reprise de SeaFrance par une coopérative ouvrière constitue "une bonne nouvelle".
Cela prouve que la ligne a un avenir entre Calais et Douvres.
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