mercredi 3 août 2011

Syrie : la répression condamnée par l'ONU

Le bilan des violences en Syrie s'alourdit. L'armée syrienne a lancé une offensive
depuis dimanche, veille du premier jour du ramadan, dans la ville de Hama qui
est le symbole du mouvement de contestation contre le régime du président
Bachar al Assad.
Des bombardements et des chars ouvrent le feu sur un quartier résidentiel
avec l'aide des milices "chabbiha" : près de 100 civils ont perdu la vie.
Les blindés de l'armée syrienne ont fait irruption dans la ville de Zabadani près de la
frontière libanaise après que les habitants aient montré leur soutien aux habitants
d'Hama.
L'agence de presse Sham indique sur Twitter que "les voyous de Bachar al-Assad tuent
à travers tout le pays".
Depuis fin avril, la Turquie a accueilli sur son sol près de 1900 Syriens fuyant la répression
dans leur pays.
Ankara entretenait de bonnes relations avec le régime de Damas avant le début de la
crise. La Turquie, devenue une référence démocratique dans le monde musulman,
avait mis en place une diplomatie très active au Moyen Orient.
La Turquie et la Syrie partagent 800 kilomètres de frontières et de nombreux intérêts
économiques.
La révolution syrienne et sa répression par le régime place Ankara dans une situation
délicate. Elle est également populaire parmi l'opposition syrienne qui constate qu'il est
possible de vivre "beaucoup mieux, et de manière moins oppressée dans un pays
musulman".
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné la répression meurtrière des
manifestations d'opposition par les autorités syriennes.
"La Turquie est dans une position favorable pour jouer les médiateurs" avec le régime
syrien." nous confie LeMonde.fr

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