Un séisme de magnitude 7 secoue Port-au-Prince le 12 janvier 2010, tuant plus
de 200.000 personnes. Plusieurs mois plus tard, une épidémie de choléra éclatait
au milieu des décombres. Cette maladie était provoquée par une bactérie,
le Vibrio cholerae.
Immédiatement, les casques bleus de l'ONU originaires du Népal sont montrés
du doigt : la date d'arrivée et le début de l'épidémie accablent eux aussi les envoyés
des Nations Unies.
Aujourd'hui, 400.000 cas de diarrhées et 6.000 personnes tuées par la souche de
choléra.
L'étude du génome confirme la provenance népalaise du virus.
Les casques bleus népalais ont, par inadvertance introduit le choléra
en Haïti nous dit National Geographic.
Les chercheurs ont comparé les génomes (ADN) des bactéries du choléra
récoltées en Haïti à celles trouvées au Népal en 2010.
Les deux génomes sont identiques a confirmé l'épidémiologue français Renaud
Piarroux.
Les chercheurs danois et leurs collègues américains ont également comparé l'ADN des
différentes souches de Vibrio cholerae.
Leur conclusion est claire : les souches népalaises et haïtiennes sont extrêmement
similaires, identiques dans certains cas.
L'ONU devra tirer les leçons de cette affaire nous informe Sciences et Avenir.
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